Avertissement.

Chers lecteurs, parfois les textes se jouent des ordres que je voudrais pourtant leur donner et s'affichent dans des tailles variables, à leur gré. Je ne prétendrais pas exceller dans le print mais c'est moins catastrophique que dans le numérique!!!

mardi 7 novembre 2017

On avance ?

Robert, il a pas le zeb à Tariq...
 
 
 
Vous l’aurez remarqué – ou pas, par défaut –, je ne suis pas très prolixe sur ce canal ces dernières semaines. Mais, voyez-vous, on ne peut pas tous faire en même temps, et moi, en ce moment, je FAIS, justement. Aussi, quand on fait, on cause moins. J’ai bien un ou deux sujet.e.s en tête mais je suis tout à mon imprimerie, et ça me va. Pour autant, j’en laisse quelques traces sur ces autres canaux, d’un autre usage, que sont les réseaux sociaux. Mon Instagram, auquel vous avez accès sur la gauche du présent fil est autrement fourni et témoigne de mes petits travaux.
 
...Que du vieux, mon pote !
 
 
Si je saisis quelques lignes, ce n’est pas tant pour rassurer un lectorat dont la confidentialité n’a d’égal que l’exclusivité – je vous aime… tous autant que vous êtes – mais parce que telle actualité m’y précipite comme ces dessins retrouvés dans un récent ménage et qui m’avaient manqué à une époque précise. En effet, l’histoire de ma petite entreprise est intimement liée, et pour toujours, à de tristes événements exactement contemporains de mes premières initiations (à l’encre, s’entend). J’acquis ma première casse il y a trois ans, tout juste. De là tout est parti. Ce n’était pas le plus tragique des mois de novembre – le suivant devait l’être. Il me fallut encore quelques semaines pour enfin presser quelque chose. L’occasion toute donnée était les vœux à partager à l’orée de 2015. Je venais d’acquérir mon premier rang, un peu de plomb fondeur et beaucoup de matos Kis ; de la m*rde, autant dire, mais une assez grande variété de formes copiées du catalogue Bauer. C’est à cette époque que nous connûmes une violence qui demeure vive. Cette violence a beau être alimentée à fréquence continue depuis, cette incursion là devait me toucher particulièrement.
En remaniant le template du blog cet été, j’ai remisé le petit crayon au sommet duquel brulait – et elle brûle toujours – une flamme. Pas celle du souvenir mais plutôt de la foi en certaines valeurs, en la culture, la connaissance, la lumière en somme contre l’obscurantisme. Ce n’était pas un cierge, d’abord parce que je n’en ai pas fumé depuis une éternité, et puis parce que ce n’est pas le genre de la maison. Pas une bougie ; trop ‘Candle in the wind’, et puis on fête pas ces anniversaires. On y pense pourtant, à date. Et on n’est pas encore en janvier qu’on emmerde encore Charlie !!! Le sixième pilier de l’Islam… Si, si, c’est marrant ! Ce matin, un éditorialiste d’Inter concluait à ce propos sur la concomitance de la pertinence et de l’impertinence ; comment la première peut être à l’origine de la suivante. Aussi, le prêcheur attrapé comme l’arroseur arrosé (aaahh, c’est un peu sale, là) fait une bonne première. Et ça fait des menaces… de mort.
Moi j’y pense tout le temps à ce foutu mois de janvier. C’est sans doute aussi le fait d’une sensibilité particulière, de « métier ». Mes premiers instants d’imprimeur, et puis longtemps avant eux, la fête de l’Huma, Presse-citron à Estienne… Ou plus récemment, un déjeuner avec des anciens linotypistes du Monde et/ou de l’Huma (encore)  à la Saint-Jean-Porte-Latine ; Claude Lecossois, auprès de qui je trouve ma première casse et qui me parle de Renaudot et de la Gazette…
 
Ces dessins, ils me les avaient laissé dans les marges de Cactus 98, un hors série de l'Humanité Hebdo, qui recouvrait alors l'Huma Dimanche. Une compil' des meilleurs dessins de l'année par Martin, Jy,  Tignous, Soulas, Luz ou encore le regretté Charb...
 
 
Bon, j’ai retrouvé les dessins perdus qu’ils donnèrent au jeune fan il y a vingt ans, ces grands maîtres – et qui sont pas tous cannés !!! Que ceux qui sont debout griffonnent encore leurs croquis acides, et, fussent-ils amers pour certains, ils sont notre culture, notre esprit et notre liberté.  
 
L’histoire ne finit pas dans une imprimerie. Elle commence avec elle.    


dimanche 3 septembre 2017

Mon voyage à Nantes



Vacances studieuses, vacances heureuses. En juillet, j’ai passé une semaine de rêve entouré des trésors et de leurs gardiens experts au musée de l’imprimerie de Nantes pour m’initier à l’impression… sur caillou !

 

mardi 22 août 2017

Lectures estivales... y compris pour l'automne

Honoré de Balzac au crayon litho. Une illustration du Charivari...
 
Aurais-je été le dernier à ne pas l’avoir lu que je l’aurais avoué, à défaut de m’en vanter, sans complexe. Même si mon collègue Manu, curieux de mes agitations typographiques au lycée, a pu s’étonner – le taquin – de ce que les Illusions perdues ne figuraient pas dans mes lectures, je lui sais gré de m’avoir rencardé sur ce joli morceau de la Comédie humaine.
 

vendredi 23 juin 2017

C'est comme le Port-Salut...


L’inscription sur cette poignée coquille, ça fait très joli – plus encore quand on dépouille les casses pour décorer ses meubles de cuisine – mais ça n’aide pas le compositeur comme certains de ces rares indices gravés dans le métal des formes utiles… 'FTF' pour Fonderie Typographique Française.


Enfin, pas toujours !

Quelques rares exemples de marquages « en option » sur les formes typographiques glanées dans l'atelier…
 

mercredi 17 mai 2017

Mauvaise adresse


 
C’est pourtant bien la rue des imprimeurs – à l’époque, du moins. Mais l’entrée de chez Plantin donne plus haut, sur Vrijdagmarkt. Ce n’est pas encore en cela que je statue sur la mauvaise adresse. Si la marque de mon petit livre* était bien la bonne, je spéculais franchement quant à l’enseigne où il fut pressé. Retour sur mes petites Politiques depuis Anvers, pour debrief…

 

mardi 16 mai 2017

#PucesTypo7

 


Et ouais, on y était !     #PucesTypo    #PucesTypo7
 

Quelques retours sur cette dense et belle journée passée au Campus Fonderie de l'Image à Bagnolet...   


lundi 20 février 2017

La grande Maryse

 
J’ai ramassé Maryse dans la cave d’une MJC dans la banlieue de Nancy. Un peu oubliée, elle avait pourtant servi et sensibilisé les jeunes aux joies de l’impression… mais façon arts plastiques. C’est pas qu’ils l’avaient maquillée ; elle était carrément tatouée voire scarifiée !

Je l’ai recueillie et un peu retapée de sorte qu’elle reprenne du service pour notre bonheur à moi et mes types…

 

mercredi 15 février 2017

Peu de gens le savent...



...Ou encore,  nombreux sont ceux qui ignorent, du nom d’un excellent recueil de Larcenet aux éditions Les Rêveurs qui est mon dessinateur de BD préféré mais ce n’est pas du tout le propos…  

 

lundi 30 janvier 2017

À la chasse aux lettres!


http://creative.arte.tv/fr/safaritypo


Un tuyau partagé par un collègue bien avisé : une nouvelle petite série de reportages sur les lettres dans la ville. Présentés sur Arte Creative sous forme de promenades dans les grandes cités – Paris, Berlin, Barcelone... –, ces safaris font valoir la curiosité et l'entrainement au regard, conditions sine qua non à la richesse créative.

On peut partager ses propres découvertes sur Pointypo (là).

L’inspiration n’est pas que dans les supports d’éditions et les objets graphiques imprimés ou projetés à l’écran. Les enseignes, signaux ; des devantures aux plaques, des marquages commerciaux aux numéros particuliers ; nombreuses sont les expressions qui animent notre environnements. Elles participent, naturellement, à notre culture typographique comme elles nourrissent le dessinateur de caractères.

Profitez-en, sans modération comme l’a dit le collègue !

Bien à lui ;)

 *

Tant qu’on y est, on peut toujours profiter de la mini-websérie Sacrés Caractères du même réalisateur, Thomas Sipp, dont on avait déjà parlé. C’est toujours aussi sympa pour découvrir quelques unes des formes les plus iconiques de l’écriture typographique :

 
https://www.franceculture.fr/litterature/sacres-caracteres-une-webserie-de-12-films-courts-sur-des-polices-qui-ont-du-caractere



Enfin, puisqu’on en parlait il y a peu en cours, une autre démarche, déjà consacrée, le Letters On America de Ed Fella sous la direction de Lewis Blackwell, paru en 2000 chez Princeton Architectural Press… Une collection de regards sur un patrimoine vernaculaire qui fonde l'écriture du créateur.



 

lundi 16 janvier 2017

This is OUR printing office !


 

Je pourrais regretter la Roulotte (*) aujourd’hui remisée au fond de la salle comme je serais nostalgique déjà de nos premiers moments de typo au lycée ; leur fraicheur déjà dispersée…  Mais non ! Je suis encore plus excité maintenant que nous avons monté l’atelier. De nomades précaires, nous nous sommes sédentarisés. Aussi, une nouvelle ère pleine de promesses et de progrès est en marche. Quel plaisir !

[Pour info, Blogger a complètement craqué au moment de composer ce post; aussi, au bord de la crise de nerf, j'ai abandonné quelques justifications et autres interlignages au sort... capricieux.] 














mardi 3 janvier 2017

Imprimez du bonheur!

 
 
 
 
 
 
Réalisé en famille et à la maison avec, entre autres, le Vendôme de Blaise Fournier
 
 
*
 
 
 

lundi 2 janvier 2017

Letterpress sans print

 
Une réalisation sous l'application SimplyMpress chez Mpressinteractive LLC, sur les markets d'Apple, d'Android ou d'Amazon...
 
 
En errant sur la toile sous le champ letterpress, j’ai découvert de nouveaux terrains d’application qui m’ont posé question. Il y a peu, je prônais en conférence la nécessité du retour à la dimension solide pour justifier mon investissement dans les apprentissages de l’impression typographique à l’intention d’une génération en proie à une dématérialisation forcée…